Pour chaque énoncé, cliquez pour savoir s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité sur la pleine conscience.
Réalité.
C’est bien vrai. Apprendre à rencontrer la vie comme elle se présente vous apportera soulagement et paix intérieure. Si les émotions ou pensées sont désagréables, la pratique de la pleine conscience aide alors à les accueillir et à mieux vivre avec celles-ci.
Réalité.
L’acceptation radicale de la réalité, c’est le travail que nous avons tous à faire et qui consiste à prendre la vie telle qu’elle est, avec ses facettes agréables et désagréables. Accepter la présence de difficultés est une étape importante vers le changement. L’acceptation radicale de la réalité est donc tout le contraire de ne rien faire ou d’abandonner face aux difficultés de la vie.
Par exemple, pour changer un pneu crevé sur son véhicule, on doit accepter radicalement le fait désagréable que nous avons une crevaison. C’est la même chose avec l’anxiété. Accepter radicalement que l’on a de l’anxiété en soi est une étape importante pour prendre en charge cette anxiété. Vous pouvez le faire avec tous les outils qui existent, incluant ceux que nous vous proposons dans le programme Toi, Moi, Bébé.
Pour pratiquer l’acceptation radicale de la réalité, vous pouvez reconnaître sans juger ni critiquer la manière dont vous vous sentez à l’instant où vous lisez ces lignes. Ceci s’appelle aussi la pratique du non-jugement.
Mythe.
Toutes les personnes qui pratiquent la pleine conscience ont déjà eu cette pensée. Pratiquer la pleine conscience prend de l’autocompassion (Module 4). C’est une pratique et non pas une performance.
Mythe.
Certaines personnes pratiquent mieux la pleine conscience dans une position immobile, par exemple en s’asseyant sur une chaise. D’autres ont besoin d’être actives pour la pratiquer. La pleine conscience peut se pratiquer en marchant, en mangeant, en lavant la vaisselle, en prenant une douche, en coupant des légumes, en dansant ou en ayant des échanges affectueux avec son partenaire. À vous d’expérimenter.
